des livres de grands,  La Tribu lit

Nitro Mountain de Lee Clay Johnson

Une fois encore, j’ai participé aux Matchs de la rentrée Littéraire organisés par PriceMinister Rakuten. Parmi les oeuvres proposées, j’ai choisi mon top 3 et j’ai reçu l’une d’entre elles : Nitro Mountain de Lee Clay Johnson.

Le Pitch

«  Dans une ancienne région minière des Appalaches ravagée par la pauvreté, l’ombre de Nitro Mountain s’étend sur la cohorte de laissés pour compte, junkies, piliers de comptoir, vauriens et marginaux sublimes qui y vivent. Jones, un musicien bluegrass qui se donne avec son groupe dans des bars glauques, prend sous son aile Leon, un jeune homme paumé qui ne se remet pas de sa rupture avec la torturée et bouleversante Jennifer. Celle-ci a eu la mauvaise idée e tomber sous la coupe d’Arnett, un truand sociopathe aussi terrifiant que fascinant, reconnaissable au tatouage Daffy Duck qu’il porte au cou. Quand un ex-flic cinglé à la gâchette facile se met en tête d’arrêter Arnett, suspecté de meurtre, afin de regagner son insigne, les choses ont déjà commencées à tourner à l’aigre. » 

Ce résumé m’a immédiatement séduite car il promet des enquêtes, des victimes, des intrigues croisées sur fond d’environnement hostile au moins socialement. Malheureusement pour moi, ce ne fut pas tout à fait le cas, à la lecture 🙁

Mon avis sur Nitro Mountain

Mon avis est très mitigé quant à cet ouvrage. Je ne peux pas dire qu’il est nul car il est plutôt bien écrit et que je l’ai fini assez rapidement, mais je ne crie pas non plus au génie. Je l’ai trouvé poisseux, comme son atmosphère, indistinct et confus. On ne sait jamais qui est le héros et finalement il n’y en a pas vraiment. Ce roman chronique un événement (enfin une suite d’événements) changeant la vie d’un groupe de personne mais il ne nous permet de nous attacher à aucune d’entre elles. Au final, je suis au courant des péripéties mais sans que cela ne m’affecte vraiment, un peu à la manière d’un fait divers : j’en reste loin.

En dehors de ça, c’est très bien écrit, documenté et on est invariablement transporté dans cette petite ville au pied de la montagne. Montagne dont d’ailleurs je ne vois pas ce qu’elle vient faire dans le roman, à part lui donner son titre.

 

Vous l’aurez compris, ce roman n’est pas mon grand amour mais j’ai connu pire 😉

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