Fais de moi la colère #mrl18
des livres de grands,  La Tribu lit

Fais de moi la colère de Vincent Villeminot #MRL18

C’est maintenant une habitude annuelle, voilà donc mon avis sur Fais de moi la colère de Vincent Villeminot que j’ai lu dans le cadre des matchs de la rentrée littéraire #Rakuten. 

Cette année de nombreux titres m’ont fait de l’oeil mais c’est finalement celui qui faisait référence à mon livre doudou Moby Dick qui eut ma préférence.  Je te laisse le pitch pour que tu te fasses ton idée : 

Le jour où son père, pêcheur de longue date, se noie, Ismaëlle se retrouve seule. Seule, vertigineusement, avec pour legs un métier d’homme et une chair de jeune fille. Mais très vite, sur le lac franco-suisse, d’autres corps se mettent à flotter. Des morts nus, anonymes, par dizaines, par centaines, venus d’on ne sait où — remontés des profondeurs de la fosse. C’est en ces circonstances qu’Ismaëlle croisera Ezéchiel, fils d’un « Ogre » africain, qui a traversé les guerres du continent noir et vient sur ces rives affronter une Bête mystérieuse. Fais de moi la colère est le récit halluciné, à deux voix, de leur rencontre, et de la partie de pêche qu’ils vont mener — échos lointains de Moby Dick. Une partie de pêche où le désir, la convoitise, le blanchiment, les génocides, sont autant de Léviathans. Mais où la joie, comme les larmes, pourra gonfler les ventres.

Mes impressions après lecture

Honnêtement, je me suis laissée attendrir à cause de ceci : « Appelez moi Ismaël » phrase d’introduction de Moby Dick, premier « vrai » livre que j’ai lu et qui me suivra surement toute ma vie. Dans Fais de moi la colère, à l’instar du classique de Melville, l’héroïne se prénomme Ismaëlle, hommage au héros du roman. Je ne sais pas si Vincent Villeminot est un fan de l’oeuvre mais il use quantité de référence au fil des pages, aussi bien au travers du parallèle des vies des protagonistes ou simplement en faisant baptiser son bateau par l’héroïne « Pequod » (qui est le baleinier qui poursuivit Moby Dick) 

Naïvement, j’ai cru que ces simples références et ce parallèle suffirait à attiser ma curiosité au long du roman. Mais non. Je dois avouer que je l’ai fini parce que je n’aime pas laisser les choses en suspens, mais je ne l’ai pas aimé. Surement parce que je ne l’ai pas compris. 

C’est un récit polyphonique mais je ne suis pas parvenu à bien distinguer qui parlait à quel moment (ou penser) Je suis également incapable de vous dire de quoi il est question dans l’ouvrage, je n’en ai pas saisi le sens. Il restera pour moi un livre un peu boulet, comme ceux qu’on nous demandait de lire à l’école et dont on a jamais vu l’intérêt. 

Concernant l’écriture, c’est bien réalisé, les descriptions sont vraiment bien tournées et nous permettent de construire nos images assez facilement. Bien que n’étant jamais aller au lac de Genève, j’ai pourtant une image assez nette du décor. J’ai également une assez bonne image de nos 2 héros et de leur lieu de villégiature. 

Je suis juste déçue du contenu car finalement au début et à la fin on a les mêmes informations et le milieu n’est qu’un tas confus de pensées partagées ou non entre 2 ados perdus. 

Une petite bafouille ?

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