Je me sens mal aimée…

Quand j’ai appris que j’attendais un garçon, je me suis consolée en me disant que j’aurai pleins de bisous et câlins car les garçons sont collés à leur mère, c’est bien connu. Oui, mais non ! Me voici 2 ans et demi plus tard avec un Mini qui se fout comme de sa première couche de sa mère.

Tu vois, Mini parle peu, enfin a peu de mots à son actif, et bien sur « maman » n’est pas dans son vocabulaire, non, il préfère m’appelait « Koki » (comprenne qui pourra) pourtant, il dit parfaitement « mamie » et dit « maman » quand il est question d’obtenir mon téléphone pour jouer. A l’occasion même, il esquisse un « mam…. » et se reprend « kokiiiii » !

Ce petit ne voit que par son père alors que ce n’est pas lui qui est là toute la journée, ce n’est pas lui qui se lève la nuit, pas lui qui reste impassible pendant le « tabassage » post cauchemar ni celui qui prend sur lui pour tenter chaque jour de se rapprocher de l’ENV. NON ! Non, Maxi, c’est le père « normal » (d’il y a 50 ans) qui travaille et qui donc est fatigué, celui qui n’a pas de patience et qui souffle parce qu’il faut recoucher l’enfant 48 fois. C’est aussi celui qui n’est pas du matin, et celui qui crie très trop fort en cas de bêtises, ce qui terrifie Mini. Malgré cela, Mini peut dire 357 fois « papa » par jour, il adore jouer avec lui et le cherche sans cesse.

Je pense que je peux disparaître 8 jours de la maison, Mini ne sera pas bouleversé alors que si son père va faire une course de 10 minutes, il fond en larmes ! Cette situation m’épuise car quelques soient les efforts que je fais, il ne m’écoute pas, c’est à se demander s’il m’entend ! J’ai l’impression d’être dans une dimension parallèle dans laquelle je peux le voir mais lui ne me voit ni ne m’entend ou alors seulement à certaines heures. Exemple immédiat : Je répète 5 fois à Mini de pas écrire sur la table => aucune réaction. Maxi dit « Maman a dit non » Mini jette le crayon en scandant Papa !

Je sais bien que je ne suis pas marrante en ce moment avec mes douleurs qui me scient environ 18 heures sur 24. Mais j’aimerais bien être moi aussi réveillée par un bisou et un bébé qui m’appelle ; alors que Maxi le jette systématiquement (rappelle toi, il est pas du matin) je veux bien des câlins qui font tomber à la renverse, plutôt que de devoir esquiver les coups de pieds et me prendre des vents dignes d’un blizzard polaire.

J’en viens à me demander ce que j’ai bien pu faire à ce petit bonhomme !